29 août 2010
On est mort. On naît mort. J'ai saigné. Sur ma
On est mort. On naît mort.
J'ai saigné. Sur ma jambe. Au sexe. A ma lèvre. Là c'était moi. Là c'était le vélo. Là c'était lui.
Je crois qu'il faut faire le deuil. Deuil de mon histoire, deuil de ma mort. Mes morts ?
Des violences. Inutiles.
Incompréhensions. Quel dommage.
Je les ai vu. Je devais pas. Il fallait pas. On ne comprend pas ces choses quand on est enfant.
Puis le reste. La vie qui te passe dessus. Qui laisse des cicatrices nébuleuses. En dedans comme en dehors.
Le tout sans explication. Sans épaule pour tenir debout.
Alors on trébuche. On tombe. On s'abîme.
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